D'Indy, Thomas et Beethoven, Orchestre Régional Avignon-Provence, direction et piano Jean-François Heisser
Nouveau concert symphonique avec l'Orchestre Régional Avignon-Provence ce 14 février 2014 à l'Opéra Grand Avignon. La première
partie se place dans le cadre de la découverte du grand siècle de
musique française, de 1814 à 1914, programmée cette saison. Au
programme Vincent d'Indy (1851/1931),Théodore Dubois (1837/1924) et
pour la seconde partie, la 3ème symphonie, dite Héroïque, de
Ludwig Van Beethoven.
Comme l'a
fait tout dernièrement avec bonheur François-Frédéric Guy, à la
fois pianiste et chef d'orchestre dans les cinq concertos de
Beethoven, le pianiste Jean-François Heisser dirigera l'Orchestre
Régional Avignon-Provence et jouera le Concert pour flûte
violoncelle et piano de Vincent d'Indy avec le flûtiste Tristan
Hayoz et le violoncelliste Marc Coppey. « Une œuvre
qui est postérieure de presque trente ans à la période durant
laquelle Vincent d'Indy s'est pleinement investi dans la vie musicale
d'Avignon, de 1898 à 1902. Dans cette œuvre tardive, d'Indy
poursuit son exploitation de la musique ancienne et donne une
nouvelle modernité au concerto grosso du XVIIIème siècle ».
Puis Jean-François Heisser prendra à nouveau la baguette pour
diriger deux œuvres de Théodore Dubois, l'Andante Cantabile pour
violoncelle et orchestre puis le Fantaisie-Stück, tous deux
interprétés par Marc Coppey.
Enfin, la seconde partie sera consacrée à la 3ème symphonie de
Beethoven. Composée entre 1802 et 1804, créée en 1805 à Vienne,
elle a été donnée pour la première fois à Avignon en 1835. On
sait que l’œuvre était initialement dédiée à Napoléon
Bonaparte, mais quand Beethoven apprit que le premier consul s'était
fait couronner empereur, elle finit simplement en « à la
mémoire d'un grand homme »... Cette symphonie populaire fit
l'admiration de Berlioz : « la symphonie héroïque est
tellement forte de pensée et d'exécution, le style en est si
nerveux, si constamment élevé et la forme si poétique, que son
rang est égal à celui des plus hautes conceptions de son auteur ».
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