Le rendez-vous musical et
culturel proposé par l'Aproor (les amis du patrimoine religieux et
de l'orgue d'Orange) à la cathédrale, dans le cadre des Dimanches
musicaux, a été suivi par un public nombreux et fort intéressé.
En première partie, Maryse Woehl, ancienne conservatrice en chef du
musée d'Orange, a commenté plusieurs diapositives montrant en
détail des vitraux de la cathédrale. Notamment celui qui se trouve
au fond de la nef, traitant du Concile d'Arles de 524, présidé par
St Césaire. Une œuvre de 1891 et que l'on peut admirer dans sa
totalité depuis que l'orgue (qui le cachait en partie) est démonté.
Maryse Woehl a également décrit le vitrail de St Eutrope (1842) qui
est situé dans le chœur. Ces exposés ont été suivis par un
reportage photographique sur le récent démontage de l'orgue,
réalisé et présenté par le président, Ludovic de Piolenc.
La seconde partie,
musicale cette fois, a permis d'entendre l'ensemble l'Oiseau Lyre,
composé de Isabelle Ribet, soprano, Marie-Laurence de Piolenc à la
flûte traversière, Emmanuelle Rauch au violoncelle et Jean-Baptiste
Diéval à l'orgue. Ils ont abordé d'abord la cantate « Mi
palpita il cor », puis trois airs allemands, de Haendel. Des
merveilles baroques, interprétées avec talent. En attendant le
nouvel orgue, actuellement en construction par Pascal Quoirin,
l'organiste co-titulaire Jean-Baptiste Dieval a transcendé l'orgue
numérique, avec le prélude et fugue en do majeur de Jean-Sébastien
Bach.
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