Chorégies "Pop the opera" fait chanter 600 collégiens et lycéens : medley mixant Classique, Pop, Rock et Variétés. Une grande réussite !



Impressionnant ! Voir la vitalité débordante de joie de 600 collégien(ne)s et lycéen(ne)s occupant toute la scène du Théâtre Antique, ça secoue, ça émeut. Mais quand tous ensemble ils entonnent le chœur des enfants : « la garde montante » de Carmen, avec l'Orchestre de Région Avignon Provence et le chœur d'adultes de Monte-Carlo, ça fait chavirer le cœur ! Le résultat d'une année de travail dans les écoles avec leurs professeurs, avec les Chorégies, les Académies d'Aix et Nice, le département, la ville et toute une multitude d'acteurs passionnés, est là, palpable, magnifique de précision et de justesse.

Jean-Marie Leau, musicien qui a réalisé les arrangements à quatre voix pour les choeurs

Grâce au travail de Jean-Marie Leau qui a réalisé les arrangements vocaux pour un chœur à quatre voix, celui du chef d'orchestre Didier Benetti qui a écrit et orchestré toutes musiques et les transitions musicales, les six tableaux pour chœurs et orchestre forment une œuvre totalement originale, unique. Remarquable, le fondu enchaîné entre le classique, la variété, la pop, le rock, où tout est mixé avec bonheur et subtilité. Et les enfants semblent se jouer des chausse-trappes rythmiques, du texte et de la mélodie chantés par cœur, avec l'énergie chevillée au corps. Une bonne humeur distillée pendant les 90 minutes du spectacle, créé d'après l'idée originale de Jean-Louis Grinda, directeur des Chorégies, avec la conception et la direction artistique de Jean-Marie Leau, et co-arrangé par Victor Jacob.

Didier Benetti dirige avec fougue les 600 choristes et l'Orchestre de Région Avignon Provence


Dès le premier tableau, le chœur placé coté jardin dirigé par Victor Jacob, celui placé côté cour par Stefano Visconti, avec à son côté Jean-Marie Leau à la guitare électrique ou à la basse, entre les deux chœurs, celui de Monte-Carlo, obéissent au doigt et à l’œil au chef principal : le bondissant, survolté et virevoltant Didier Benetti.




Les séquences débutent à chaque fois par un air classique. Dans la première c'est Carmen de Bizet, la seconde Turandot de Puccini, la troisième Le Prince Igor de Borodine. Toutes se prolongent astucieusement sur des airs pop que la foule des spectateurs reconnaît, ou tente de reconnaître au passage : Abba, Sting, Shakira, Toto, Robbie Williams, Michael Jackson, Freddy Mercury, mais aussi des airs de musiques de films : la Panthère rose, James Bond, le Parrain, Titanic, la Guerre des étoiles... Sur les gradins, les parents, ravis, immortalisent l’événement avec leur smartphone. Surprise des arrangements, clarté et maîtrise des voix, tempis et rythmes marqués par les excellents percussionnistes de l'orchestre, donnent à ces medley une énergie et une fraîcheur incomparables.

Bravo ! Et dire qu'ils seront mille l'an prochain ! Vivement 2018...







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