Chorégies : Giampaolo Bisanti, chef d'orchestre du Barbier de Séville " Mon grand amour, c'est l'opéra ! "
Giampaolo Bisanti, chef d'orchestre, premier chef à diriger le Barbier de Séville au Théâtre Antique, restera dans l'histoire des Chorégies. |
“
Mon
grand amour, c’est l’opéra ! une passion qui m’a été
transmise par mon père qui avait une puissante voix de ténor. J’ai
ainsi pu entendre tout jeune les airs du répertoire. Il m’a aussi
beaucoup aidé en me montrant les partitions “
se
souvient le chef Giampaolo Bisanti qui mesure sa chance : “
je
suis né à Milan dans une famille de onze enfants et nous faisions
tous de la musique, mais seulement quatre ont poursuivi dans cette
voie “.
Bien
sûr, Giampaolo Bisanti est du lot. Alors il pousse ses études
musicales au conservatoire Giuseppe Verdi où il étudie la
clarinette, le piano et la composition. Jusqu’à 14 ans, où tout
bascule après un concert avec Claudio Abbado : “
A
ce moment précis, j’ai voulu être chef d’orchestre”
confesse-t-il.
Une réalité aujourd’hui, couronnée de succès et de diplômes
décernés par trois prestigieux concours. Mais il lui reste quelques
citadelles à conquérir encore : La Scala, le Met et Covent garden.
Les autres l’ont réclamé sans attendre pour son expérience des opéras italiens, comme Tokyo pour Lucia où il a travaillé avec Jean-Louis Grinda et Olga Peretyatko. Si Giampaolo Bisanti délaisse quelquefois, pour se délasser, sa chère baguette pour le guidon de sa Ducati, ces dernières semaines il a travaillé sans relâche avec l’Orchestre National de Lyon pour préparer Le Barbier de Séville : “ Ils sont très réactifs, très très bons. Nous avons beaucoup peaufiné le style de Rossini “ lâche-t-il, visiblement satisfait. Quant à la mise en scène, il la trouve “très intéressante et rigolote”.
Pour son premier opéra en plein air, Giampaolo Bisanti est conquis : “ Ce qui m’a coupé le souffle c’est la grandeur du Théâtre antique et son acoustique “. Ce passionné de musique italienne est amoureux des voix, et cette distribution le comble, alors il prend soin de ses solistes : “ Un chef doit prendre en compte la personnalité des chanteurs et s’adapter. Il doit connaître son texte par coeur et chanter lorsqu’il dirige, parce que la voix a besoin de respirer, c’est important de pouvoir la gérer”. Puis il révèle son secret, comme une évidence : “ pour être un bon chef d’orchestre, il faut aimer la voix et la connaître ”.
Les autres l’ont réclamé sans attendre pour son expérience des opéras italiens, comme Tokyo pour Lucia où il a travaillé avec Jean-Louis Grinda et Olga Peretyatko. Si Giampaolo Bisanti délaisse quelquefois, pour se délasser, sa chère baguette pour le guidon de sa Ducati, ces dernières semaines il a travaillé sans relâche avec l’Orchestre National de Lyon pour préparer Le Barbier de Séville : “ Ils sont très réactifs, très très bons. Nous avons beaucoup peaufiné le style de Rossini “ lâche-t-il, visiblement satisfait. Quant à la mise en scène, il la trouve “très intéressante et rigolote”.
Pour son premier opéra en plein air, Giampaolo Bisanti est conquis : “ Ce qui m’a coupé le souffle c’est la grandeur du Théâtre antique et son acoustique “. Ce passionné de musique italienne est amoureux des voix, et cette distribution le comble, alors il prend soin de ses solistes : “ Un chef doit prendre en compte la personnalité des chanteurs et s’adapter. Il doit connaître son texte par coeur et chanter lorsqu’il dirige, parce que la voix a besoin de respirer, c’est important de pouvoir la gérer”. Puis il révèle son secret, comme une évidence : “ pour être un bon chef d’orchestre, il faut aimer la voix et la connaître ”.
Giampaolo Bisanti a été récemment nommé directeur musical principal du Teatro Petruzzelli de Bari.
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