Belle
bouffée vespérale de musique chorale Cour Saint Louis, ce 24
juillet, grâce au concert final de l’Académie de direction de
chœur Hysope, en résidence aux Chorégies d’Orange. Et la
vingtaine de chanteurs du jeune choeur Hysope, merveilleusement
accompagnés au piano par Frédéric Isoletta, se sont placés avec
le plus grand plaisir sous la direction d’une dizaine de chefs de
choeur différents qui se sont succédé tout au long du programme.
En quelque sorte un dernier examen pour mettre en pratique toutes les
techniques apprises pendant leur académie de direction de choeur.
Gros bémol cependant, seulement une vingtaine de spectateurs se sont
déplacés alors que le programme de haute tenue aurait enchanté un
public d’amateurs de chant choral, et au delà.
Le répertoire choisi a permis aux chefs d’affronter des musiques complexes requérant un grand savoir faire. Heureusement le programme d’une originalité bienvenue, a abordé de nombreuses oeuvres rarement entendues. Les harmonies chatoyantes des Quatre chansons populaires slovaques de Bela Bartok dirigées par Denis Lamoulère, l’Elégie prenante de Leos Janacek dirigée par Rachel Chytelman introduite par une superbe plage de piano, l’atmosphère debussyste très évocatrice et planante de Soir sur la plaine de Lily Boulanger dirigé par Jean-Charles Dunand, le sublime Quartette op 31 de Brahms dirigés par Laurence Faricier où les voix et le piano se fondent avec bonheur. Le public a vibré à l’Hymn to the Veda de Holst avec Françoise Dautzenberg, au joyeux An die Sonne de Schubert, aux Djinns fuyants et mystérieux de Fauré avec Stefano Bernabovi, au génial Zigeurnerleben de Schumann par Mickaël Le Strat, à la balançante I Gondolieri de Rossini avec Brigitte Fabre, et aux harmonies américaines chantantes des Lauridsen et Whitacre avec Aurélie Marjot et Audrey Dufresse. Magnifique.
Le répertoire choisi a permis aux chefs d’affronter des musiques complexes requérant un grand savoir faire. Heureusement le programme d’une originalité bienvenue, a abordé de nombreuses oeuvres rarement entendues. Les harmonies chatoyantes des Quatre chansons populaires slovaques de Bela Bartok dirigées par Denis Lamoulère, l’Elégie prenante de Leos Janacek dirigée par Rachel Chytelman introduite par une superbe plage de piano, l’atmosphère debussyste très évocatrice et planante de Soir sur la plaine de Lily Boulanger dirigé par Jean-Charles Dunand, le sublime Quartette op 31 de Brahms dirigés par Laurence Faricier où les voix et le piano se fondent avec bonheur. Le public a vibré à l’Hymn to the Veda de Holst avec Françoise Dautzenberg, au joyeux An die Sonne de Schubert, aux Djinns fuyants et mystérieux de Fauré avec Stefano Bernabovi, au génial Zigeurnerleben de Schumann par Mickaël Le Strat, à la balançante I Gondolieri de Rossini avec Brigitte Fabre, et aux harmonies américaines chantantes des Lauridsen et Whitacre avec Aurélie Marjot et Audrey Dufresse. Magnifique.
Commentaires