Carton plein, plus une
place de libre Cour Saint Louis pour entendre " Le Soleil de
Naples ", récital des trois ténors, napolitains pur jus,
au coffre impressionnant à faire pâlir les banquiers suisses.
Giandomenico Cappuccio, Pasquale Ferraro, Vincenzo Di Nocera (trois
amis ténors au sein du choeur de l'opéra de Monte-Carlo) et la
pianiste Kira Parfeevets qui avaient déjà enchanté les Orangeois
lors de l'heure musicale à la cathédrale l'an dernier, ont soulevé
à nouveau l'enthousiasme d'un public sous le charme.
Comment
résister à tant de séduction vocale, au déferlement de sentiments
authentiquement populaires, et une musique qui prend aux tripes ? Eh
bien, en se laissant emporter par les trois ténors qui, chacun à
leur manière, nous font doucement bronzer sous leur musique
ensoleillée. Gaies comme des pinsons, ou mélancoliques
nostalgiques, les mélodies napolitaines défilent, agrémentées de
savoureuses mises en scène complices des quatre artistes, propices
au comique de situation.
Ces artistes ne sont
pas seulements chanteurs, Pasquale Ferraro s'accompagne à la guitare
pour un solo tout en sensibilité, puis vient ensuite avec une
mandoline alors que Giandomenico Cappuccio, pianiste accompli, s'est
mis au clavier et chante une romance passionnée.
Les trois napolitains
reviennent bien vite ensemble avec un tube : Guaglione de
Salerno et Fanciulli, popularisé en français par Dalida en 1957 et
dont le refrain, connu de tous "Bambino, bambino",
est repris joyeusement en choeur par le public. Les incontournables
Torna (de Vento et Valente) et Passione (de Bovio
Tagliaferri et Valente) font vibrer encore une fois les chorégiens.
Point final avec le Funiculi funicula adoré de Pavarotti,
puis après de nombreux rappels, le célèbre O sole mio, et
encore une fois dans un plaisir partagé "Bambino Bambino"...
(Le spectacle a été
diffusé sur Facebook live. Il est disponible sur la page Facebook
des Chorégies)
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