Spectacul’art c’est
spectaculaire, vraiment ! vocal puissant, danseurs virevoltants, mapping
chatoyant, fusées étincelantes, innovations technologiques, propagent dans un
tourbillon d’énergie et de vitalité, la joie du chant jusqu’en haut des gradins
bondés du théâtre romain. Comme s’est la tradition, la tournée 2025 de
Spectacul’art a débuté ce vendredi 6 juin par le théâtre antique d’Orange,
comme chaque année depuis 2012 (avec Starmania). Et pour fêter ses 20 ans,
Spectacul’art, créé et dirigé par Vincent Fuchs, offre à ses aficionados un
plateau de rêve, en débutant son tour XXL mis en scène par Antoine Lefort :
1500 choristes, 25 musiciens, 16 danseurs et la voix chaude (à l'irrésistible
léger accent espagnol) d’Agustin Galiana, en guest star.
21h. C'est la foule des grands jours, la tension monte, les fans sont fébriles, l'excitation est dans l’air et on s’impatiente dans les gradins, on va enfin chanter Cloclo. Calme soudain. Vincent Fuchs raconte l’histoire de Spectacul'art, depuis les premières répétitions dans une mairie annexe d’Avignon, il y a 20 ans, les premiers concerts dans la région, puis la contagion à toute la France avec 55 antennes, une appli mobile, ses 18 dynamiques chefs de choeur qui font travailler les désormais 4000 choristes siglés Spectacul’art.
Après une introduction maison a capella mitonnée par Christophe Allègre, arrangeur vocal, l’orchestre de Michel-Yves Kochmann entre en scène et Les Magnolias enflamment illico le théâtre antique, le transformant soudain en dance floor. Les choristes en tenue blanche lamée et paillettes scintillantes, brillent sous les projecteurs puissants. Agustin Galiana entre en scène, séduit d’emblée dans Je suis le mal aimé et Tous les Sha la la et tous les Oh Oh Oh sont là, qui distillent leur nostalgie, bien vite dissipée avec ça s’en va et ça revient ! Séquence émotion et technologique avec Le téléphone pleure, où les choristes et le public font balancer leurs smartphones aux couleurs multicolores, grâce à une application unique dédiée. Effet garanti.
Les smartphones multicolores dans " Toi et le soleil "
Se succèdent le Vagabond, C’est la même chanson, et la foule reprend ensuite en chœur Oh Oh Oh du trépidant Si j’avais un marteau ! sous la direction de Vincent Fuchs, descendu pour l’occasion des gradins où sont postés les différents chefs qui se sont succédé durant toute la soirée. Encore une salve avec Donna, Donna, Le chanteur malheureux, Belinda, Belle belle belle, Agustin Galiana et les danseurs chorégraphiés par Johan Mus, triomphent. Incursion spectaculaire des énormes percussions de Batucada, puis fausse sortie avec Si tu revenais et Je t’attendrai. Séquence souvenir-hommage avec la vraie voix de Claude François et le chœur dans l’immortel Comme d’habitude. Après les Sirènes du port d’Alexandrie c’est avec La claire fontaine, en présence du fils de Claude François, Claude Jr, que la fête prend fin sous les applaudissements de la foule “ Il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai “.
Dès dimanche, les artistes ont fait leurs valises pour se produire dans 14 salles mythiques à travers l’hexagone, d’Aix à Bordeaux en passant par Lille pour terminer à Nancy, le 30 septembre.
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